vendredi 4 mai 2012

Lully - Cadmium et herminone


   Les films d’actions, la science-fiction ou et tous les blockbusters modernes  n’ont rien inventé.
Avant il y avait l’opéra. Dans l’opéra il y avait Lully. Jean-Baptiste Lully, compositeur, et Philippe Quinault, dramaturge, incarnent à eux seul l’opéra lyrique français avec une pièce seulement, qui incarne sur scène le lyrisme amoureux du XVIIe.
   L’amour comme on ne pourra jamais nous le montrer. Ainsi on ne regarde pas bien tranquillement la pièce, on ressent. Durant une représentation, quelques lieux, des sons, des sensations et surtout ces êtres. Car l’opéra de Lully mêle les êtres dans un tel chaos que seul le bon vouloir des dieux nous en épargne. On survie alors bien que submergé par les couleurs et les chants. Aussi, on sent sur notre visage le souffle du dragon, on oublie qu’on est au théâtre. C’est l’au-delà de la fiction, le moment où spectateurs et acteurs se fondent dans le tableau, si bien qu’ils se créent des personnages plus réels encore que le spectateur ou l’acteur. C’est cela remettre en scène Lully aujourd’hui. C’est casser les barrières et enfin montrer que l’opéra c’est juste Game of thrones and Co sur scène. Lully nous happe. Oubliez les clichés. Bienvenu le regard neuf sur l’amour revu et revu pourtant. Et dans l’émerveillement grandissant, nous devenont comme les deux amants, seul être pure du conte ovidien. Pures d’amour jusqu’à, par cela même, écarter tous obstacles. L’homme n’est ni un chevalier, ni un émissaire arabe ni un courtisant de louis XIV, c’est un soldat d’amour. Jeunesse prends-en de la graine, écoute, lis, regarde, sens la leçon de Lully.  

une production mise en scène par Benjamin Lazar, chorégraphiée par Gudrun Skamletz



mardi 1 mai 2012

Lana del Rey

J'avais bien aimé Video Games quand la vidéo sur youtube avait "fait le buzz" l'année dernière, mais sans plus.
Et puis au détour d'une envie de découverte, je me suis dis .. Tiens.. Pourquoi ne pas écouter l'album de Lana de Rey ?


C'était dimanche soir et je suis encore en train de l'écouter. Oh, avec des petites variations quand même : après avoir écouté les morceaux de l'album à la suite, je les écoute en aléatoire, pour me réserver des surprises. Haha.
   Je ne sais pas trop bien pourquoi je l'aime à ce point, ce n'est pas le style de musique avec lequel j'accroche le plus d'habitude.
A la première écoute je me suis dis " C'est étrange... mais ça m'intrigue".
A la deuxième écoute je me suis dis " C'est étrange mais.. je sens que je vais aimer".
A la troisième écoute " Haaaa... Mais c'est trop bien !".
Voilà, c'est l'effet Lana de Rey je crois, elle fascine, elle envoûte. Malgré des paroles parfois un peu trop fleur bleue, une voix qui peut glisser dans la mièvrerie. On s'enfonce dans son chagrin d'amour avec elle, on sillonne les Etats-Unis, ... "my life is sweet like cinnamon" .. c'est un peu l'effet que me fait sa musique, sa langueur, sa mélancolie.






Et puis c'est Yoann Lemoine qui a réalisé le clip. Woodkid. ( qui me fait beaucoup penser à Hedi Simane soit dit en passant. Le monde est petit).