dimanche 8 janvier 2012

Vrai faux académique



Jean Auguste Dominique Ingres. Le prénom annonce la couleur.
Ce jeune homme sera classique. Son parcours le sera : même métier que papa, entrer à l’académie de peinture de Toulouse, monter à Paris pour devenir l’élève d’un maître.. et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de David. Sans oublier le prix de Rome, récompense accompagnée d’un voyage sur la terre promise du classique, l’Italie. Ingres est un néo-classique jusqu’au bout des ongles. Il prône le trait sur la couleur, il travail en atelier et imite les anciens comme la nature.
Hum. Alors pourquoi son travail est-il…juste, lui, inimitable ?
Oublions les détails techniques :
- Il privilégie le trait mais sa couleur s’échappe.
- Il suit les codes esthétiques, pourtant les normes trop imparfaites de la réalité deviennent harmonie onirique.
- Il  peint un modèle surréaliste mais d’où s’échappent ambiance, odeur, sensualité, force.
Veuillez pardonner le manque de connexion, de logique, de connecteur logique de ce dernier paragraphe. J’ai dû avoir une absence.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire