vendredi 9 décembre 2011

Au-delà du renouveau.




Depuis la fin de l’académisme c’est la course à l’avant-garde. Toujours du nouveau, toujours du renouveau. Pour concurrencer la photo les artistes ont stoppé leur course au réel. Ils ont créé des voix plus personnelles de retransmission du réel, des voix qui s’éloignent de toute imitation. Mais à force de vouloir être originaux les artistes ne prendraient-il pas la voix d’une mondialisation de l’art le plus content pour rien ?
Duane Hanson, lui, a pris la tendance à contre-pied. Il prend le parti du réalisme. Il combat la photo en touchant à l’hyperréalisme.
Certes on est loin de la beauté pure des paysages expressionnistes ou des vierges renaissances. La beauté des œuvres de Hanson se cherche autre part. Dans le nouveau regard qu’il nous offre sur le quotidien et surtout sur les hommes lambda.


Outre un style au-delà de l’original Hanson nous fait passer des messages clairs et doux. Il se rit du capitalisme, nous rappelle le sort des femmes sans nous heurter. Pas besoin de violence. Juste un arrêt sur image. Une idée figée.










la Supermarket lady (1969) fut moulée sur un délicieux modèle vivant avant d’être remplie et peint. Elle porte sur elle une vrai choucroute, et des accessoires de récupération en tout genre. Comme beaucoup d’oeuvre d’Hanson outre celles réalisées en bronze












Beaucoup d’humour. Souvent noir. Et parfois même des scènes “choquantes” comme le fameux policier qui éclate un afro-américain (que vous ne verrez pas ici!)

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